La place des armes dans l'aikido

 L’apprentissage des armes développe la précision et la vigilance, et permet de travailler dans des espaces et des temps différents de ceux de l’Aiki Taijitsu (pratique à mains nues). Le travail s’organise sous formes de kihon avec un partenaire et d’enchainements à 2, 3 ou 4 attaquants.

 

"La pratique de l’aikiken et de l’aikijo n’est pas une partie de l’aikido, c’est l’aikido ! Avec l’aikitaijutsu, ils constituent les trois éléments indissociables d’un triptyque qui ne livre son sens que lorsqu’il est exposé dans toute son intégrité."  Maitre Kobayashi Hirokazu

 

L’AIKIKEN

Prolongement « yang » de l’aikitai, l’aikiken se pratique avec un bokken (ou ken, sabre en bois), symbole de vie et de prospérité. Le bokken est l’élément « ciel » de la pratique de l’aikido. Il correspond au travail et à la dynamique du regard. L’aikiken est défini comme étant la pratique la plus élevée, celle qui nous enseigne l’aspect spirituel de l’aikido. Il s’étudie par la direction des yeux conjuguée à la direction de la pointe du sabre.

 

En aikiken, toutes les coupes répondent à l’un de ces 3 principes :

  • Matsu no tachi : principe descendant, symbolisé par le pin - résilience (cho)
  • Ume no tachi : ascendant, symbolisé par le prunier - renouveau (bai)
  • Take no tachi : alliance et rencontre des deux principes précédents, symbolisé par le bambou - adaptabilité (chiku)

 

L’AIKIJO

Prolongement »yin» de l’aikitai, l’aikijô se travaille dans notre école avec un jô (bâton en bois d’une longueur de 1m28). L’aikijô est l’élément «terre» de la pratique de l’aikido. C'est la relation de l'homme à la terre.

 

En aikijo, les 3 frappes de bases sont :

  • Tsuki : frappe au cœur
  • Kaeshi tsuki : au temporal
  • Furikomi tsuki : au menton

 

POUR ALLER PLUS LOIN :